
Box et Coffret Apéro -...
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Certains rituels traversent les générations sans prendre une ride. En France, il y en a un qui résiste à toutes les modes : l’apéro. Ni simple pause, ni simple mise en bouche, mais un moment sacré. D’ailleurs, selon un sondage OpinionWay, 82 % des Français le voient carrément comme un élément du patrimoine national. Et franchement, qui va les contredire ?
Car il y a cette heure magique, quelque part entre le bureau et le dîner, où les verres tintent et où la journée bascule dans un autre tempo. À 18 h pétantes (ou un peu avant pour les plus impatients), on dépose les dossiers, on sort les cacahuètes ou les planches, et l’on se retrouve. Peu importe qu’il s’agisse d’un verre de pastis, d’un kir bourguignon ou d’un blanc d’Alsace : l’apéro, c’est avant tout l’art de rassembler.
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas seulement les générations précédentes qui y tiennent. Ce sont même les 25-34 ans qui en sont les plus mordus. Pour eux, l’apéritif est une alternative idéale aux repas à rallonge, un espace de liberté où l’on réinvente les codes sans perdre l’essentiel : se retrouver. Afterworks, apéros dînatoires, cocktails colorés… La Gen Z s’amuse à moderniser la tradition, mais garde la même soif de convivialité.
Évidemment, chaque coin de France défend sa spécialité : le pastis reste roi dans le Sud, le rosé s’impose en Provence, le kir trône en Bourgogne et le blanc domine en Alsace. Un attachement local qui fait la richesse de la tradition : près de trois quarts des Français choisissent d’abord l’apéro de leur région. Et quand ils voyagent, ils veulent découvrir les saveurs locales, comme un petit tour du patrimoine liquide et solide hexagonal.
Bref, l’apéro n’est pas un vestige folklorique qu’on ressort pour la forme : c’est un rituel vivant, moderne et multiforme. Il se décline partout, traverse les âges, s’adapte aux tendances et résiste aux crises. Qu’on le commence avec des olives, une bière artisanale, un verre de vin nature ou un pastis bien tassé, il reste ce moment suspendu qui unit les Français autour d’un plaisir simple : partager.
Enfin, presque tout le monde. Car s’il y a bien 82 % des Français pour sacrer l’apéro “patrimoine national”, il reste une poignée de résistants. Dans Les Grandes Gueules, l’avocat Charles Consigny a récemment confié qu’il « déteste l’apéro », qu’il juge « abominable ». Une sortie qui a fait bondir jusqu’aux plateaux de télévision. Mais qu’il se rassure : pour les 61 % de Français qui lèvent leur verre au moins une fois par mois (et 31 % chaque semaine), l’apéro continuera de couler des jours heureux… avec ou sans lui.